Si on peut s'attendre à ce qu'un sélectionneur espagnol soit sanguin et passionné, c'est plutôt le côté flegmatique de son épouse écossaise qu'affiche Roberto Martinez.
Un sélectionneur qui donne à l'interview l'impression que tout va toujours pour le mieux et que tout est sous contrôle. Comme la perte de la première place au ranking FIFA? Un classement sur lequel a régné la Belgique pendant trois ans et demi avant de laisser sa place au Brésil.
"Je ne suis pas superstitieux mais jusqu'à présent, aucun numéro un au classement FIFA n'est devenu champion du Monde? Donc je suis surtout soulagé", a-t-il déclaré à la DH avant de s'envoler pour le Qatar.
N'EVITER PERSONNE
Martinez et la délégation belge assisteront au tirage au sort de la prochaine Coupe du Monde, qui aura lieu ce vendredi 1er avril dans la capitale, Doha. "Il n'y a aucun pays que j'aimerais éviter. J'aimerais en rencontre sept, cela signifierait qu'on va jusqu'au bout. C'est le but", a conclu Martinez.
Le technicien espagnol sait que c'est la dernière occasion de la génération dorée de remporter un trophée majeur. Il faudra donc tenter de faire mieux que la troisième place décrochée en Russie en 2018.