À Anderlecht, Zanka n'est pas le joueur que les supporters apprécient le plus. Mais ce qu'il a vécu ce jeudi n'a rien à voir avec le football et n'a sa place nulle part.
Au quart d'heure de jeu, le joueur a littéralement pété les plombs, au point que ses coéquipiers ont dû intervenir pour le calmer. Sur le moment, on n'a pas vraiment compris ce qu'il s'était passé et il aura fallu attendre l'après-match pour éclaircir les choses.
"Rien à faire sur un terrain de football"
En conférence de presse, David Hubert déclarait : "Ce sont des choses qui n'ont rien à faire sur un terrain de football." Il faisait ainsi référence aux insultes racistes subies par Zanka de la part d'un adversaire, Tomas Chory.
"À ce moment-là, je n'avais qu'une envie, c'était de sortir du terrain. Zanka n'est pas quelqu'un qui invente des choses : il a entendu ce qu'il a entendu", poursuivait David Hubert.
"Nous n'allons pas en rester là"
"Mais nous n'allons pas en rester là. Il existe un protocole de l'UEFA qui nous permet de déposer une plainte et nous allons le faire. Chapeau à Zanka pour avoir gardé son sang-froid", concluait le coach à ce sujet.
De son côté, le club a réagi à l'incident avec un communiqué dans lequel on peut lire : "Lors du match d'Europa League contre le Slavia Prague, le défenseur Mathias Zanka Jørgensen a été victime d'un traitement raciste de la part d'un joueur du Slavia Prague. L'incident a été directement signalé à l'arbitre sur le terrain. Le RSC Anderlecht a également enregistré l'incident dans le rapport du Match Delegate de l'UEFA."
"Le RSC Anderlecht condamne fermement ces événements et se range derrière son défenseur. Le club s'engagera dans de nouvelles consultations avec l'UEFA pour suivre cette affaire de près", conclut le communiqué.