Le RSC Anderlecht continue de briller en Europa League. Après une nouvelle victoire, les Mauves et Blancs se trouvent dans le haut du classement de leur groupe. Cette fois, ils se sont imposés 1-2 sur la pelouse du Slavia Prague au terme d’un match âprement disputé. Cependant, l’attention s’est détournée du résultat pour se concentrer sur une affaire de racisme impliquant Zanka Jorgensen.
Une altercation entre Zanka et Chory
Dès la 13e minute, le défenseur anderlechtois Zanka Jorgensen s’est accroché avec l’attaquant du Slavia, Tomas Chory. Zanka a immédiatement signalé un problème à l’arbitre, mais après une brève discussion, Chory a feint l’ignorance. Selon Anderlecht, Chory aurait prononcé le n-word à l’encontre de Zanka.
David Hubert, entraîneur des Mauves, ainsi que le club bruxellois ont déjà réagi fermement à cet incident. Anderlecht a annoncé son intention de déposer une plainte officielle.
Une réaction étrange de Slavia
Tomas Chory, ancien joueur de Zulte Waregem, est bien connu des terrains belges. Mais au lieu d’ouvrir une enquête interne, le Slavia Prague a publié une déclaration surprenante.
"Nous avons confiance dans le fait que notre joueur n’a pas fait de remarques racistes. Depuis longtemps, nous condamnons le racisme, qui est inacceptable pour nous. Nous avons plusieurs programmes de prévention au sein de notre club pour lutter contre la haine et l’intolérance sous toutes ses formes," a déclaré le club tchèque, cité par Het Laatste Nieuws.
Des incidents qui ternissent la victoire
Slavia Prague affirme donc avec certitude que Chory n’a rien dit de répréhensible. Cependant, le comportement problématique ne s’est pas limité au terrain : les supporters tchèques ont également dérapé en lançant des objets sur Colin Coosemans, le gardien remplaçant d’Anderlecht.
Malgré une victoire importante pour les Mauves, ces incidents regrettables ont éclipsé le résultat. Une soirée qui aurait dû être synonyme de succès est ainsi marquée par la controverse et des actes inacceptables.