Ce vendredi à Zurich, Domenico Tedesco n'était pas présent lors du tirage au sort des qualifications pour la Coupe du Monde.
Pour la Belgique, le seul qui avait fait le déplacement était le CEO Peter Willems. Ce dernier allait expliquer de façon assez laconique que le sélectionneur est actuellement en pleine évaluation. Une déclaration qui veut tout et rien dire mais qui, si on sait lire entre les lignes est toutefois assez claire.
Une question de temps
Après une Ligue des Nations qui n'a pas réussi à rattraper un Euro complètement raté, le sort de l'Italo-Allemand semble désormais scellé. Tout ce que l'on attend désormais, ce n'est pas de savoir si Tedesco sera viré mais quand il le sera. En ce qui concerne le timing, la RTBF parle de la fin janvier, ce qui permettrait d'économiser sur l'indemnité de départ.
Ayant annoncé des contacts avec Michel Preud'homme en début de semaine, le média persiste et affirme que le temps de l'actuel sélectionneur à la tête des Diables rouges est compté. Si le nom de son successeur n'est pas certain, il se pourrait donc qu'il soit déjà en poste pour les deux matchs de barrages face à l'Ukraine en mars.
Une dernière chance ?
Pour Philippe Albert, si la fédération décidait finalement de poursuivre avec Tedesco, il faudra alors que ce dernier arrive à réaliser une excellente Coupe du Monde. Pour l'ancien Diable, il n'y a aucun doute quant à la qualification au vu du groupe dont a hérité la Belgique.
Reste donc à voir si la RTBF a raison mais Tedesco risque donc de ne jamais faire son retour à Bruxelles, lui qui est rentré à Stuttgart directement après la rencontre face à Israël en Ligue des Nations.