Avec le Ballon d'Or, on a inévitablement reparlé de la Coupe du monde. Et de la façon peu glorieuse dont les Français se sont hissés sur la plus haute marche du podium. La Belgique, éliminée en demi-finale, ne l'a pas digéré. Une nouvelle fois, Didier Deschamps lui répond.
"Je suppose que les Belges ont parlé sous le coup de la déception", dit-il dans Le Monde. "Avec du recul et un minimum de lucidité, ils doivent admettre que nous avons été beaucoup plus dangereux qu'eux. Et puis, comment ont-ils joué face au Brésil? Comme nou l'avons fait face à eux... Si le football se résumait à avoir le ballon et à faire des passes..."
"Nous avons inscrit 14 buts, dont 11 lors de la phase à élimination directe et quatre en finale. On n'avait plus vu ça depuis le Brésil en 1970. En 2010, on a loué le football des Espagnols, qui n'avaient pourtant marqué que huit buts. La réalité, c'est que nous étions plus fort que les autres."