Si le Standard a licencié son ancien CEO Alexandre Grosjean le 25 février 2022, il n'en a pas pour autant fini avec lui. La Meuse de ce vendredi matin révèle en effet que ce dernier attaque le club liégeois devant le tribunal du Travail.
Certaines clauses du contrat de rupture n'auraient selon lui pas été respectées, et plus particulièrement au niveau de la durée du préavis.
Employé à titre d'indépendant par la SA Standard de Liège, Alexandre Grosjean et le club n'en étaient pas moins liés par une convention contractuelle, incluant entre autres des indemnités de préavis.
Or d'après les informations de Sudinfo, il n'aurait touché que la moitié de ce qui était convenu (six mois, au lieu de douze).
Une telle procédure judiciaire n'arrivant à son terme qu'après de nombreux mois, les parties ont donc toutefois plutôt intérêt à s'arranger à l'amiable.
777 NE PAIERA PAS LES POTS CASSÉS
En attendant Alexandre Grosjean a tourné la page, mais pas tout à fait, donc, en devenant le bras droit (chief of staff) du directeur général d’un groupe basé dans les Hauts-Sarts, actif dans le secteur des techniques de l’informatique et des télécommunications.
On peut imaginer que 777 Partners, qui n'a rien à voir dans cette histoire, mais se voit contraint de la subir, alors que Grosjean a été remballé par son ex-ami et désormais ennemi Bruno Venanzi, qui l'avait à l'origine amené au club dans ses cartons comme chargé de la communication et du marketing, ne va pas payer les pots cassés en cas de condamnation de la SA Standard de Liège.
Sans doute le nouveau propriétaire déduira-t-il en effet les sommes que le Standard serait condamné à verser à son ancien CEO, des tranches à payer à Venanzi dans le cadre du rachat du matricule 16.
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OFFICIEL - Le Standard pourrait jouer la finale à Sclessin (https://www.footnews.be/news/357161/officiel-le-standard-pourrait-jouer-la-finale-a-sclessin).