Le Standard de Liège est actuellement au cœur d’un processus complexe de vente, avec des discussions engagées entre son propriétaire A-Cap et une holding belge dirigée par le CEO Giacomo Angelini.
Ce projet de reprise pourrait représenter une bouée de sauvetage pour le club, mais il reste entouré d’incertitudes majeures. Bien que le spectre de la faillite semble s’être éloigné récemment, il demeure une possibilité réelle, notamment à cause des complications judiciaires aux États-Unis.
La justice américaine joue en effet un rôle clé dans la validation de toute vente de club appartenant à A-Cap, et de nouvelles plaintes pourraient compromettre les négociations.
Repousser les problèmes
Selon le journaliste Benjamin Verpoorten, qui suit le dossier pour la RTBF, le projet actuel pourrait n’être qu’un moyen de repousser temporairement les problèmes, en espérant que des investisseurs soient trouvés à temps. Le risque existe que, dans quelques mois, la situation dégénère faute de financements suffisants, menant potentiellement à une faillite du club.
Par ailleurs, A-Cap n’a réussi à vendre aucun des autres clubs de son portefeuille, malgré des tentatives multiples. Au Red Star, deux négociations exclusives ont échoué, principalement en raison des exigences financières élevées. D’autres exemples inquiétants incluent un conflit juridique autour de Vasco de Gama, une prise de contrôle controversée à la Genoa, et une cession gratuite du Melbourne Victory. Ces antécédents jettent un doute sérieux sur l’issue des discussions actuelles concernant le Standard.