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Avant la Coupe du Monde au Qatar, tout le monde parlait de la dernière opportunité pour la génération dorée belge de remporter un trophée majeur.
Et si Eden Hazard a déjà annoncé qu'il mettait un terme à sa carrière internationale, il est le seul à l'avoir fait. Il n'est donc pas impossible de voir les Diables rouges briller lors du prochain Euro. Pour ce faire, il faudra trouver le sélectionneur qui permettra à l'équipe de briller.
Et parmi les candidats cités, il y en a un qui divise, c'est Claude Puel. Si certains considèrent qu'il ne possède pas les qualités nécessaires pour mener à bien la mission qui lui sera confiée, Philippe Léonard pense qu'il pourrait s'agir du candidat idéal.
"Il est bon tacticien, il est passionné et passionnant quand il parle de foot, ouvert au dialogue, et bon pédagogue. Dans un vestiaire de 35 joueurs, il va concerner les 35, personne n’est laissé de côté. Didier Deschamps avait fait l’inverse, lui. Il avait ses titulaires, et les autres (dont moi) se sentaient niés. Et quand à un moment de la saison il a manqué de joueurs (à cause de la CAN, de blessures, ou autre raison) il a été tout penaud. Avec Claude, après chaque match, on avait des vidéos, des analyses, des conseils, dans le but de faire progresser les joueurs", explique l'ancien Diable à la RTBF.
APPRENDRE DE SES ERREURS
Léonard qui est revenu sur une saison en particulier à Monaco : "Je me souviens, en 99-2000, on était déjà champions à 7 matchs de la fin. Plusieurs cadres comme Fabien Barthez, Sabri Lamouchi et Marco Simone lui ont alors demandé d’alléger et de varier les entraînements, qui étaient durs. Il a refusé, parce qu’il est perfectionniste et obsédé par la victoire. Et ça a déplu aux anciens. Il était assez têtu. Il y a deux ou trois ans, je lui ai rappelé cet épisode, et il a reconnu qu’il s’était trompé. Donc, apparemment, il a appris de ses échecs."
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