Alors que la RAAL s’épanouit en D1B et rêve d’une montée en Jupiler Pro League, l’URLC traverse une crise majeure. Le club, autre pensionnaire du Tivoli, vit une saison catastrophique, occupant l’avant-dernière place de la D2 ACFF avec seulement neuf points sur trente-neuf.
Steve Pischedda, directeur sportif, et Jimmy Hempte, entraîneur du noyau A, ont annoncé leur départ. Ces décisions font suite à des tensions internes et des désaccords sur la gestion sportive. Pour Pischedda, un événement extra-sportif a été le point de rupture, mettant en cause son autorité au sein du club.
La situation s’est envenimée lorsque Hempte a été menacé de mort par un joueur lors d’un match. Cet incident, survenu à la mi-temps de la rencontre contre Acren-Lessines, a créé un climat de nervosité insoutenable. Depuis, deux joueurs importants, Brandon Nsingi et Rodrigue Mbenti, ont également quitté l’équipe.
MAUVAISE GESTION?
Pischedda pointe une mauvaise gestion humaine et sportive, appelant à une remise en question des dirigeants. Malgré son départ, il espère un électrochoc pour redresser la barre. Cependant, il reste pessimiste quant à l’avenir du club dans ces conditions.
NOUVEAU DÉFI
Jimmy Hempte, de son côté, n’a pas tardé à rebondir. Dès lundi soir, il a été nommé entraîneur du Pays Vert Ath Ostiches, dernier de la série. Son objectif sera de maintenir l’équipe en D2 ACFF, un défi qu’il connaît bien pour avoir déjà dirigé ce club entre 2020 et 2022.
Avec un manager général, Claudio Donisi, toujours en poste mais en pleine tempête, l’avenir de l’URLC reste flou. Si certains espèrent un redressement, la situation actuelle laisse entrevoir un avenir sombre pour ce club historique du Tivoli.