On le sait, un changement de coach s'accompagne en général de changements dans la composition de l'équipe.
Une constante qui s'est confirmée au RWDM, où Guillaume Hubert a été titularisé par Yannick Ferrera alors qu'il avait jusque-là été la doublure de Théo Defourny et qu'il avait dû se contenter des matchs de Coupe de Belgique.
"Je me disais : 'Tiens-tois prêt'"
Quand Sudinfo lui demande comment il a vécu cette période sur le banc, il répond : "Comme tout joueur qui aime le foot, c’est toujours très compliqué de regarder les autres jouer. En début de saison, ça se passait bien, donc c’était le mieux. C’est pour ça que cela s’est bien passé parce que je savais que j’étais là en tant que deuxième. C’était compliqué sans l’être car la situation était claire et quand c’est comme ça, il n’y a pas de souci. Mais on ne va pas se mentir, on préfère tous jouer. S’il y a des gars qui aiment être sur le banc, ce n’est pas logique."
Un Guillaume Hubert qui était déjà prêt à jouer quand Bruno Irles a débarqué : "Quand il y a un changement de coach, on ne sait jamais. Je l’ai beaucoup vécu dans ma carrière. J’en ai connu une quinzaine. Avec un nouveau coach, il suffit d’un déclic, d’un truc qu’il ait vu à l’entraînement qui lui plaise et que ce soit pour les joueurs et les gardiens, c’est pareil. Il y a une remise à zéro de tout. Ce n’est pas que j’espérais mais je me disais 'Tiens-toi prêt'. C’est ce que j’ai eu dans ma tête tout au long de la saison, en m’entraînant comme si j’allais jouer. Et je pense que c’est ça la qualité d’un numéro 2 : de se préparer comme un numéro 1."
Et quand on lui demande ce qui a convaicu Ferrera de le titulariser, il répond : "C’est une question à lui poser. Est-ce qu’il a voulu créer un choc ? Son arrivée correspond au changement mais je ne suis pas là pour dire qu’il a changé pour telle ou telle raison. Il l’a bien senti et ça a été sa décision. C’est difficile de parler pour lui."