Au Standard, il y a certaines idées qui ont été développées dans l'histoire récente du club mais qui ont finalement rapidement été abandonnées.
Parmi celles-ci, on retrouve l'idée de créer sa propre marque et de fournir ses propres équipements à tout le club, de l'équipe première aux jeunes. C'est ainsi que les Rouches se lancent dans la création de Planète Rouge pour la saison 2010-2011.
Abandonné pour un plus gros contrat
"En fait, en 2009, nous étions passés d’Umbro à Diadora, pour travailler avec la maison-mère plutôt qu’avec le support d’un importateur national, qui n’était pas le titulaire numéro un de la marque. Mais lors de la deuxième année de contrat, la marque italienne est tombée en liquidation judiciaire et n’aurait pas pu assurer la troisième année de contrat", explique Pierre François, alors directeur général du club, à Sudinfo.
"De mémoire, on achetait les maillots pour 12-13 euros au lieu de les avoir à 35-36 euros HTVA pour les revendre 70 euros TVAC. Et je me souviens qu’avec la marque Planète rouge, on avait procédé en boutique à une réduction de 5 euros pour les supporters par rapport à la marque antérieure. On a dû vendre près de 15.000 maillots alors que nous avions 25.000 abonnés", ajoute-t-il.
Mais alors, pourquoi avoir arrêté si cela fonctionnait ? "si cela s’est terminé après un an, ce n’est pas parce que nous étions dans l’échec, mais parce que Joma est venu avec la maison-mère. Nous avons été la première grosse équipe belge à jouer avec cet équipementier et on a bénéficié du même statut, au niveau du choix des maillots et du reste, que Valence, qui jouait à l’époque avec Joma. Et l’offre financière était bien meilleure que celle que nous avions eue à l’époque avec Diadora", dit-il.