Au Standard, les deux victoires contre le Club de Bruges et Anderlecht ont ramené la confiance au sein du groupe.
Un groupe qui est en train de grandir et de développer le jeu que Carl Hoefkens aurait souhaité mettre en place plus tôt. Mais l'entraineur a dû composer avec une équipe en construction.
"C'est une machine"
Désormais, le travail commence à porter ses fuits. Et en parland de travail, il y en a un qui ne ménage pas ses efforts, c'est Hayao Kawabe. Le Japonais est d'ailleurs connu pour cela : "Ce n’est pas lui qui va franchir la porte du vestiaire d’un coach pour demander une explication ou dire que cela ne va pas. Il ne demande jamais rien. Lorsqu’il est arrivé à Zurich, il pensait même qu’un joueur n’avait pas le droit de s’adresser à son coach parce qu’au Japon, cela ne se fait pas. Dans sa culture, on travaille en silence et on fait ce qui est demandé", explique Giorgio Contini, son entraineur à Zurich, à Sudinfo.
Des propos que peut confirmer Arnaud Bodart : "Cela le caractérise magnifiquement bien. C'est un gros bosseur, une machine. Hayao est quelqu’un de très carré, qui ne dit jamais rien mais fait tout ce qu’on lui demande, sans jamais s’arrêter. C’est un véritable athlète. Est-il possible qu’il soit fatigué un jour en quittant le terrain ? Je ne le pense pas", explique le portier.
Torun Nakata, journaliste japonais à Viggo Sport ajoute : "Kawabe, ce n’est pas un Messi ou un Maradona qui étaient capables de faire à eux seuls la différence. Pour conserver la connotation argentine, je le compare bien davantage à Sergio Batista qui travaillait dans l’ombre, pour l’équipe."