À Barcelone, si la situation économique est toujours délicate, le club a prouvé la saison dernière en remportant le titre national que ça allait beaucoup mieux sportivement.
En tête du championnat cette saison à égalité de points avec Gérone, les Blaugranas continuent sur leur lancée et ce n'est pas Majorque qui devra arrêter les hommes de Xavi. Le seizième du classement sait en effet qu'il ne sera pas simple de s'imposer, même en jouant à domicile.
Mais pour Siebe Van Der Heyden, qu'importe, un duel contre un club qui fait partie des plus grands d'Europe est déjà une réussite. "Si vous m'aviez dit cela il y a quelques années, je n'y aurais pas cru", déclare l'ancien joueur de l'Union Saint-Gilloise au Soir.
"Ce que vous voyez c'est ce que vous avez"
À 25 ans, le joueur vit sa première expérience en-dehors de la Belgique et l'adaptation a plutôt été bonne et rapide pour lui. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance dans une région où la chaleur a frappé fort durant l'été. "Ce que vous voyez, c’est ce que vous avez. En été, nous devions nous entraîner une heure plus tôt à cause de la chaleur. Et encore, il faisait très chaud. Aujourd’hui, c’est un peu plus supportable", explique-t-il.
Et Van Der Heyden de poursuivre : "L’entraîneur m’a tout de suite dit : 'Siebe, je vais te donner le temps qu’il faut'. Il ne m’a jamais mis la pression. Au contraire. Il voulait que j’apprenne la langue, que je me lie avec tout le monde. Sans stress. J’ai utilisé ce temps pour chercher et trouver ma place. Je peux faire l’essentiel en espagnol, les mots dont j’ai besoin sur le terrain. 'Gauche, droite, derrière…'."
"Entre-temps, j’ai aussi trouvé un appartement où je vis avec Merel. Il y a de la stabilité. Je me sens détendu, à l’aise ici. Pas trop détendu non plus. Je ne suis pas en vacances ici, hein !", conclut-il avec le sourire.