Au Standard, la victoire à Eupen devait être celle qui allait enfin lancer la saison, qui allait servir de déclencheur et qui prouvait qu'il fallait seulement être un peu patient pour que la sauce prenne.
Le souci, c'est que les Rouches sont retombés dans leur travers ce vendredi face à Westerlo avec un partage 0-0 contre le dernier du classement qui fait évidemment grincer des dents.
Quasiment 20 ans que ça n'est plus arrivé
Après huit journées, le Standard ne compte en effet que sept petites unités, un bilan chiffré qui est très loin d'être bon et qui n'a plus été vu depuis la saison 2015-2016. À l'époque, Slavo Muslin était à la tête du club et il n'avait pas résisté à ce début de saison catastrophique. Le coach avait été débarqué après cinq journées, qui marquaient le début de l'ère Venanzi.
Avant lui, seul Robert Waseige avait fait pire avec un trois sur vingt-quatre lors de la saison 2002-2003. Et malgré son nom et son expérience, il n'avait pas résisté lui non plus à cela.
Du côté de Hoefkens, il est donc temps de faire vraiment changer les choses. Car si le coach semble satisfait des prestations de ses hommes, si cela ne se traduit pas par des points et des victoires, ça ne sert pas à grand chose.
À OHL, il ne faudra plus se satisfaire des occasions créées, il faudra être capable de les concrétiser. Contre Westerlo, les Rouches avaient pris d'assaut le but adverse et avaient dominé en termes de possession de balle mais aucun des tirs n'avaient finalement trouvé sa cible.