Le 15 décembre dernier, le Standard aurait dû recevoir le Beerschot à Sclessin. Mais une grève de la police a empêché le déroulement de la rencontre et depuis les Anversois demandent une victoire 0-3 sur tapis vert.
Ce mercredi, le comité disciplinaire a entendu les deux équipes dans ce dossier. L'avocat du Beerschot, Walter Damen, a répété que selon le règlement et plus particulièrement le point B7.37, l'équipe visitée est sanctionnée d'un forfait si elle ne peut accueillir le match à la suite d'une interdiction locale. Ici, c'est le bourgmestre de la ville de Liège, Willy Demeyer, qui a pris la décision.
Le Standard, représenté par maître Grégory Ernes, s'est quant à lui appuyé sur deux éléments pour se défendre. D'une part le fait que c'est le gouverneur qui a pris l'arrêté d'interdiction et d'autre part le fait que même si c'était le bourgmestre qui l'avait pris, "le gouverneur a une compétence fédérale en la matière (et non locale), et il se substitue à la décision du bourgmestre", rapporte la DH.
L'avocat des Rouches a également expliqué que le comité disciplinaire n'ouvrait un dossier que s'il était saisi par le parquet et uniquement à la suite d'un rapport de l'arbitre ou d'une plainte d'une partie adverse. Dans ce cas, le Beerschot est une partie intéressée et non plaignante.
Enfin, maître Ernes a expliqué que c'est sur base d'un courrier du manager du calendrier, Nils Van Brantegem, que le dossier avait été ouvert. Il a alors fait remarquer que ce dernier avait accepté le report d'Antwerp-Courtrai pour des cas de covid dans l'équipe anversoise.
BIENTÔT LE VERDICT
Le conseil disciplinaire, présidé par Sébastien Humblet, va donc maintenant se réunir avec les éléments qu'il a à disposition et rendre son verdict d'ici vendredi au plus tard. Un verdict qui pourrait toutefois déjà tomber dans les prochaines heures.