Ce dimanche, l'Antwerp de Michel-Ange Balikwisha accueillera le Standard de Liège lors de la 18e et première journée de la phase retour de la Jupiler Pro League.
L'ailier gauche de 20 ans n'en démord toujours pas concernant ce qui s'est passé entre lui et les dirigeants du club du bord de Meuse en juillet dernier.
"Qu’on a essayé de me coller une étiquette de voyou dans le dos ! Malgré la situation très tendue, j’ai réussi à rester moi-même, à conserver mon calme et à garder les choses pour moi. C’est dans mon caractère. Mais je me suis senti trahi. Je m’attendais à ce qu’on me remercie pour avoir rapporté au Standard un chèque de 7 millions d’euros, mais je n’ai subi qu’injures, alors que le club avait besoin d’argent et que j’avais le sentiment de me sacrifier pour toute une équipe, pour tout un club qui n’a pas voulu accepter ce que moi je voulais et m’a poussé, sans mon consentement, dans les bras du FC Bruges. Ce n’était pas au Standard à décider de mon parcours et de mon avenir. Si la direction liégeoise avait directement accepté l’offre de l’Antwerp, je n’aurais pas vécu une situation comme celle-là. Quand je suis arrivé à Anvers, je me suis dit : "Comment mes nouveaux équipiers vont-ils me regarder ? Vont-ils imaginer que je suis une tête brûlée ?" C’est juste cela qui m’inquiétait mais j’ai été très vite rassuré", a déclaré Michel-Ange Balikwisha dans Sudpresse.
ENFIN DECISIF
Ce jeudi, le natif de Liège a permis au Greal Old de s'imposer contre l'Olympiakos en inscrivant le seul et unique but de la rencontre.