Guillaume Gillet a quitté Anderlecht en janvier 2016 mais le milieu suit toujours avec attention l'évolution des Mauves. Il n'hésite pas prétendre qu'il est parti à Nantes parce qu'il en avait marre de l'ambiance régnant dans le vestiaire.
"Je pense que René Weiler a eu raison de mettre de l’ordre dans le groupe cet été. Le noyau actuel est certes très jeune, mais il a été débarrassé des grosses personnalités et des ego surdimensionnés qui l’empoisonnaient", a expliqué Gillet à
Sudpresse.
"C’était un passage obligé après les différents événements, comme l’affaire avec Anthony Vanden Borre, qui ont plombé l’ambiance l’an dernier. C’était important de repartir sur des bases saines parce que le groupe n’était plus soudé".
De quoi inciter Gillet à s'en aller? "Evidemment. On était qualifié en Europa League, on pouvait encore jouer le titre, mais je sentais qu’on ne pouvait pas faire de grandes choses avec ce groupe-là. Dans le cas contraire, je serais sans doute resté, mais j’avais l’intuition que ça allait être difficile de construire quelque chose de solide tant que le ménage ne serait pas fait".