Ce dimanche au Mambourg avait lieu le derby wallon entre Charleoi et le Standard. Une rencontre dont la tension était particulièrement élevée.
Une tension qui a encore augmenté quand des engins pyrotechniques ont été découverts sous les sièges des fans liégeois, contraignant les autorités à vider la tribune pour l'inspecter complètement.
Dispositifs dangereux
Le SEDEE, le service d'enlèvement et de destruction d'engins explosifs de la défense ont été requis sur place pour assurer la sécutité des supporters rouches, qui ont découvert eux-mêmes ces engins sous leurs sièges.
Au total, ce sont quatorze dispositifs de confection artisanale qui ont été découverts et neutralisée. Il s’agissait de fumigènes et de feux de Bengale reliés à un système de mise à feu à distance. Selon le SEDEE, en cas de déclanchement, ces engins auraient pu blesser grièvement, par des brûlures sévères, la personne assise sur le siège qui en était équipé ainsi que les sièges voisins.
"On a évité un drame"
"Si ces feux de Bengale et fumigènes avaient été activés, ils auraient pu entraîner des brûlures très sévères à l’égard des personnes assises sur les sièges ou des personnes qui se trouvaient à proximité", a ainsi déclaré la substitute du procurerur du roi, Amélie Di Vincenzo, à la RTBF.
Avant d'ajouter : "On peut faire le parallèle avec les feux d’artifice au moment des fêtes de fin d’année. C’est le même principe. Si on se trouve à proximité, ça peut être très dangereux. On a évité un drame. Dans le stade, il y a beaucoup de personnes en ce compris des enfants, qui auraient pu être victimes de ces feux."
Quant à l'identité des auteurs, Amélie Di Vincenzo a déclaré : "Nous n’avons aucune idée de qui pourrait se cacher derrière ces dispositifs." On rappellera que pour se venger, les fans du Standard on saccagé à la fin de la rencontre les toilettes de la tribune qu'ils occupaient.