Au Standard, le public attend depuis longtemps de pouvoir trouver des idoles qui le font rêver. Des joueurs qui peuvent à eux seuls enflammer Sclessin.
Des joueurs qui sont capables d'attirer l'attention des plus grands clubs de la planète grâce à leurs qualités. Dans les années 90, il y en a un qui a éclaboussé la Belgique de son talent, notamment en inscrivant des coups francs qu'on n'a pratiquement plus jamais vu depuis lors.
L'idole de Sclessin
Vainqueur de la Coupe de Belgique en 1993, André Cruz est l'une des figures qui a marqué les supporters liégeois. En 1999, il fera son retour à Sclessin après être passé par Naples et avoir remporté le titre avec l'AC Milan.
Aujourd'hui, c'est dans son pays natal que l'on retrouve celui qui a raccroché les crampons il y a une vingtaine d'années. Cruz qui évolue dans un domaine qui n'a rien à voir avec le football.
"Pas un politicien"
"Je travaille dans le domaine de la politique, mais je ne me qualifierais pas de politicien. Mais j'ai un rôle à jouer dans ma ville, Santa Barbara do Oeste, au service du maire Rafael Piovezan. Je suis responsable du secrétariat au développement économique", explique-t-il.
Et quand on lui demande comment il en est arrivé là, il répond : "Je connais Rafael depuis bien avant qu'il ne devienne maire. Nous parlions de notre ville et de ses problèmes, je racontais ma vie en Europe."
"Une fois élu maire, Rafael a trouvé en moi une personnalité reconnaissable pour la ville, qui parlait plusieurs langues et avait vécu d'autres expériences en dehors du Brésil, et qui pouvait être utile. J'ai réfléchi et je me suis dit : 'Pourquoi pas ?' Après tout, j'ai décidé de rester ici, j'ai une famille et des enfants de 13 et 11 ans. Le garçon joue au football".