Ce vendredi soir au Mambourg, Charleroi recevait Genk. Une rencontre qui aura été marquée par une phase en particulier.
Alors que l'on disputait la 71e minute de jeu, Jérémy Pétris tombait dans la surface de réparation. La question était alors de savoir s'il avait été accroché par Joris Kayembe ou non.
Une décision arbitrale litigieuse
Dans le chef de Nicolas Laforge, l'arbitre de la rencontre, décision était prise de laisser l'action se poursuivre. Une action qui allait mener au but d'ouverture de Genk. Tous les regards étaient alors encore tournés vers Pétris, assis au sol et incrédule.
Si le VAR allait revisionner la phase, il jugeait qu'il n'y avait pas lieu de considérer que l'intervention de Kayembe était fautive et aurait donc dû déboucher sur un penalty.
Après la rencontre, la question du penalty était donc posée aux différents acteurs de la rencontre. Ce fut notamment le cas de Rik De Mil, qui ne voulait pas polémiquer devant les caméras. "La façon dont Pétris tombe n'est pas naturelle. Il y a un contact, il faut donc siffler", déclarait-il simplement.
Pour l'entraineur de Charleroi, le souci ne concernait pas la décision du VAR mais celle de l'arbitre principal : "Pour moi, le problème n'est pas avec la VAR, mais avec l'arbitre, qui aurait pu se contenter de siffler lui-même."
"Mais après un match avec autant d'émotions, il faut faire attention à ce que l'on dit. Il faut toujours rester respectueux et bien réfléchir à ce que l'on va dire. Alors peut-être qu'il vaut mieux que je n'en dise pas plus", de conclure De Mil.
Un entraineur qui reconnaissait tout de même que le match nul était logique. Un bon point pour Charleroi face au leader, même s'il n'est donc pas suffisant piour espérer encore intégrer le top 6.