Si le football peut amener de grandes satisfactions, il peut aussi être source de frustration et de périodes compliquées.
Il y en a un qui a connu un passage à vide mais qui a réussi à rebondir au Maroc, avec l'équipe U23 qui lui a amené de grandes joies les dernières années. Laurent Deraedt y aura en effet remporté la CAN U23 avant d'obtenir une médaille de bronze lors des Jeux Olympiques de Paris l'été dernier.
"Ca a bouleversé mes plans"
Mais c'est désormais à Charleroi qu'il officie, lui qui a remplacé Cédric Berthelin au poste d'entraineur des gardiens. "Je n’aurais jamais cru me retrouver dès vendredi passé sur le banc du Sporting parce que mes intentions étaient de prolonger au Maroc", explique-t-il à Sudinfo.
"J’étais d’ailleurs en discussion depuis un gros mois. Puis est venu ce coup de téléphone le 8 janvier dernier, qui a un peu bouleversé mes plans", ajoute celui qui a rejoint le staff de Rik De Mil.
"Ma bouée d'oxygène"
Deraedt qui aura connu la victoire avec le Maroc mais son passage chez les Lions de l'Atlas lui aura apporté bien plus que cela : "Le Maroc a été ma bouée d’oxygène après mon départ d’Anderlecht dû au limogeage de Felice Mazzù."
"Du jour au lendemain c’était terminé à Anderlecht. Quand tu travailles dans un club, tu arrives au stade à 8h et tu repars à 18h. Tu n’as presque pas le temps de lever la tête, tu es le nez dans le guidon, tu as plein de choses à préparer, les matches s’enchaînent. C’est foot, foot, foot… puis du jour au lendemain, tu n’as plus rien sans étape intermédiaire pour atterrir en douceur", explique-t-il.
Et Deraedt d'expliquer comment il a réagi à son départ du Sporting : "À ce moment-là, tu as deux possibilités : soit t’asseoir dans ton fauteuil, manger des chips et du pop-corn et regarder Netflix… et ce n’est pas la meilleure des solutions ; soit tu prépares le futur et tu gardes la forme physiquement. J’allais à la salle, j’allais courir, je me préparais pour un challenge futur."