Pour les Red Flames, la succession d'Ives Serneels aura été décidée très rapidement. Pour celle de Domenico Tedesco, il semble qu'il faille attendre un peu plus longtemps.
En attendant de connaitre à qui Vincent Mannaert confiera les clés de l'équipe nationale masculine, les débats quant à l'identité du prochain sélectionneur se poursuivent. La question est notamment de savoir si Julen Lopetegui, qui aurait été approché, ferait un bon candidat pour le poste.
"Pas de réflexion globale"
"Lorsque vous cherchez un sélectionneur, vous cherchez une ligne directrice. C’est ce que l’Union Belge doit faire. Donner une direction à son football jusqu’au prochain Mondial. J’ai l’impression que sur les noms qui fuitent, il n’y a pas vraiment une réflexion globale", lance ainsi Swann Borsellino sur le plateau de 'La Tribune'.
De son côté, Cécile De Gernier est assez séduite par le profil de l'Espagnol : "Il a été bon avec les sélections. Dans les candidats cités, c’est celui qui a le meilleur pedigree pour entraîner une équipe nationale."
Un avis que ne partage pas du tout Philippe Albert, qui étaie ses propos en se basant sur les dernières expériences de Lopetegui, en Angleterre : "Il faut une légitimité et une expérience qu’il n’a pas. C’est une catastrophe à Wolverhampton et à West Ham."
"On dit que le nom est reluisant car il y a eu une sélection et un club que tout le monde rêverait d’entraîner. On n’arrive pas au Real et la tête de l’Espagne par hasard. Mais je pense que l’on va vite se retrouver avec les mêmes questions que pour Domenico Tedesco en termes de culture et d’affinités avec le football belge", conclut Swann Borsellino sur le sujet.
"Il a évolué en tant que coach"
Et si le candidat idéal était dès lors Thierry Henry ? "Il faut quelqu’un de performant et qui a déjà travaillé avec ces joueurs. Il connaît le groupe. Avec un CV comme le sien, vous vous faites respecter dans le vestiaire des Diables", déclare Philippe Albert.
Et Swann Borsellino d'aller dans la même direction : "Il a fait une médaille d’argent aux Jeux Olympiques avec la France. Il a évolué en tant que coach. On l’a vu connecté avec les jeunes. Il a l’envie de transmettre. J’étais perplexe il y a six mois et je suis rassuré. Avoir Thierry Henry comme entraîneur, c’est aussi l’assurance d’être suivis."
Et Stephan Streker de conclure en résumant la situation : "Il dégage un charisme incroyable. La question, c’est son expérience en tant que T1."