Même sans faire le calcul, il y a un constat frappant dans le bilan de Domenico Tedesco depuis qu'il est à la tête des Diables rouges, le nombre de joueurs employés.
Et forcément, cela cause des problèmes de cohésion dans le groupe. S'il est revenu sur ses propos en expliquant qu'il ne critiquait pas la tactique, Timothy Castagne a toutefois soulevé le problème du grand nombre de joueurs uilisé.
Manque de cohésion
"C’est vrai que des fois tu as envie de pouvoir montrer, de pouvoir presser haut et de pouvoir courir, mais si ce n’est pas le plan, on ne peut pas le faire. Je ne suis pas le seul à le vouloir, on est beaucoup. […] On voit qu’on se cherche, on a des combinaisons sur les côtés qu’on a jamais testées auparavant", avait déclaré le Diable après la rencontre face à l'Italie.
S'il faut évidemment prendre en compte le nombre de joueurs indisponibles, c'est loin d'être la seule explication. Après 23 rencontres passées à la tête de l'équipe nationale, Tedesco a utilisé pas moins de 41 joueurs différents. En comparaison, Marc Wilmots en avait utilisé 37 et Roberto Martinez 33.
Plus que Wilmots et Martinez
Si l'on ajoute à cela des schémas tactiques qui varient régulièrement, avec cinq formations différentes qui ont été expérimentées, on comprend d'où viennent les soucis. La formation la plus utilisée l'a été à douze reprises, il s'agit du 4-2-3-1 ; le 4-3-3 a également été pas mal utilisé, à six reprises.
Face à Israël ce dimanche, Tedesco sera contraint de faire en fonction des absences et on devrait de nouveau voir une nouvelle formation être employée pour éviter de finir à la quatrième place du classement, qui serait synonyme de relégation en Ligue B.