À l'Union Saint-Gilloise, le début de saison n'est pas aussi bon que celui des années précédentes. Et dans le groupe, il y a certains joueurs qui ont connu des moments compliqués.
En début de campagne, il y en a un qui a été mis à l'écart du groupe mais qui est désormais de retour. "Un matin à l'entrainement, le coach m'a appelé. Il m'a informé que je n'étais pas repris pour le match face au Beerschot, ainsi que pour celui face au Slavia Prague", explique Lazare Amani à Sudinfo.
"J'ai essayé de communiquer avec le coach"
"J'ai essayé de communiquer avec lui, pour lui expliquer que ce n'était pas ce qu'il pensait", ajoute l'Ivoirien. "Je n'avais pas totalement terminé ma prévention physique. Et dans la même journée, j'ai dit que je ressentais une douleur ett que j'arrêtais l'entrainement. Cela laissait penser que je voulais mettre la pression sur le club pour partir, pour forcer un transfert, alors que ce n'était pas le cas."
Lazare qui n'en veut à personne en particulier : "Quand le club m'a parlé, je me suis dit que ma mise à l'écart était logique. On s'est expliqué, tout était clair. Mais malheureusement la décision était prise. Je n'ai donc eu d'autre choix que de l'accepter."
"Je déteste le monde du football"
S'il a été rappelé pour jouer contre Gand, il revient sur la période qu'il a traversée : "Je l'ai dit et je le répète : j'aime le football, mais je déteste le monde du football. Je déteste l'aspect business, même s'il faut le reconnaitre, cela tourne souvent en notre faveur."
Quant à savoir s'il partira gratuitement à la fin de son contrat, en juin, il répond : "Non je ne pense pas car la direction dispose d'une option de deux saisons qu'elle peut lever quand elle le veut. Je ne pense donc pas que je partirai gratuitement. De mon côté, j'essaye tout simplement de continuer à faire mon travail du mieux possible."