En l'emportant contre Ferencvaros en Europa League, Anderlecht a prouvé qu'il connaissait le chemin de la victoire.
Mais en championnat, le Sporting a de nouveau dû se contenter d'un match nul à Dender ce samedi après celui concédé face à Charleroi il y a une semaine. Les Bruxellois avaient pourtant ouvert le score mais ils n'ont rien pu faire pour empêcher l'égalisation.
La volonté de changer
Dans le chef de David Hubert, il y a toutefois eu la volonté de tenter de faire changer la situation en prenant des initiatives que Brian Riemer n'avait pas osé prendre, comme le fait de jouer avec deux attaquants.
"Je pense qu’on a tout tenté offensivement. On a joué avec deux attaquants, on a amené énormément de ballons dans le rectangle. On a fait tout ce qu’on pouvait sur le plan offensif et on s’est créé de belles possibilités pour gagner. Vazquez, une fois de la tête et un face à face, le ballon sur le poteau, le but annulé…", déclarait-il à l'issue de la rencontre.
"Ce dernier geste nous fait défaut"
Un coach qui sait ce qu'il manque actuellement à son club pour pouvoir prétendre à la victoire. Si Anderlecht aura réussi à dominer son adversaire, il n'aura en revanche jamais réussi à faire le break quand il en a eu l'occasion.
"Je n’aime pas parler de chance, je pense que ce dernier geste nous fait défaut comme souvent. Quand tu domines comme ça pendant 30 minutes, que tu es tout le temps autour de leurs 16 mètres, il faut savoir les tuer, marquer et prendre les 3 points", explique Hubert.
Avec dix buts inscrits en neuf journées de championnat, difficile de revendiquer mieux que la cinquième place actuelle. Anderlecht est la moins bonne attaque du top 8 pour le moment et il va donc falloir trouver une solution de ce côté-là.