C'est avec un duel contre le Cercle de Bruges que le Standard reprend la compétition. Une rencontre qui doit permettre aux Rouches de retrouver le chemin du succès après la déconvenue à Gand lors du dernier match avant la trêve (5-0).
Mais une fois de plus, c'est la situation financière du club qui inquiète. Les derniers chiffres sont particulièrement mauvais et inquiétants alors que la revente n'avance pas du tout et qu'elle sera conditionnée par la justice américaine quand un repreneur se manifestera enfin.
De mal en pis
En attendant, elle est loin l'époque du Standard qui fait la fête et qui affichait un bilan pas trop mauvais. Depuis la revente du club à Roland Duchâtelet puis à Bruno Venanzi, les choses n'ont fait qu'empirer et sportivement il n'y aura eu guère que quelques coups d'éclat comme des victoires en Coupe de Belgique.
La revente à 777 Partners n'a quant à elle jamais amené les satisfactions attendues, que du contraire. Les Américains ont en effet amené le club qu'ils ont racheté dans une situation catastrophique, avec des dettes qui ne cessent de s'accumuler pour le Standard.
De nouvelles dettes
Het Laatste Nieuws a pu consulter les comptes annuels du club et ceux-ci font état d'une perte totale de 26,4 millions d'euros. La direction a pourtant tenté de faire des économies mais la non-participation aux playoffs 1 et à une compétition européenne ont pesé lourd dans la balance.
Les revenus générés par les transferts sont également resté particulièrement limités. La dette totale du club a donc augmenté pour arriver à 59 millions d'euros. L'objectif est donc de faire de nouvelles économies et de vendre certains joueurs pour offrir une bouffée d'air frais. Dans ces conditions, il ne sera pas simple de convaincre un repreneur et la situation du Standard est donc plus que jamais précaire.