Ces derniers mois, les sélections des équipes de la Jupiler Pro League ont de nouveau été modifiées. Comme d'habitude, le championnat belge a vu partir de nombreux grands noms pendant la période de transfert estivale.
Des joueurs comme Antonio Nusa, Bilal El Khannouss, Cameron Puertas, Zeno Debast, Julien De Sart, Mandela Keita, ...., sont partis à l'étranger. Au total, plus de 340 millions d'euros sont rentrés dans les caisses des clubs belges.
Les pertes sportives devant être absorbées, les équipes de la JPL ont également fait l'objet d'acquisitions. Toutefois, les dépenses ont été relativement limitées. Les équipes belges de première division ont dépensé ensemble environ 98 millions d'euros, le montant le plus bas depuis 2020.
Acquérir des joueurs jeunes et prometteurs
Cette situation s'explique en partie par le modèle commercial de la plupart des clubs. Plus que jamais, la JPL est devenue un championnat de formation. Il s'agit donc d'acquérir des joueurs relativement jeunes et prometteurs pour un montant limité, puis de les former et de les vendre avec une valeur ajoutée.
La Gantoise, entre autres, a utilisé cette méthode pour attirer deux jeunes attaquants, Max Dean et Andri Gudjhonsen. « L'alternative est d'obtenir Nilsson pour 6 millions. C'est plus facile. Mais vous payez alors plus cher pour un joueur dont la valeur de revente n'est peut-être pas aussi élevée », a déclaré le directeur sportif Arnar Vidarsson pour Het Nieuwsblad.
Maison de vente
L'Islandais s'est ainsi moqué de son rival, le Club de Bruges, qui a déboursé une telle somme pour racheter l'attaquant suédois à l'Union SG. Mais le commentateur/analyste Tom Boudeweel a répondu à Vidarsson.
« Il est facile de dire de la part de Vidarsson que Nilsson a moins de valeur à la revente, mais il peut encore jouer pendant cinq ans au Club de Bruges. C'est aussi une valeur ajoutée », rapporte Sporza. « Aujourd'hui, on achète beaucoup de jeunes joueurs et on les revend rapidement après une période d'adaptation. C'est ainsi que l'on crée une maison de vente ».