Dans le football, plus que les qualités footballistiques il faut souvent savoir gérer le groupe. Certains joueurs le prouvent plus que d'autres.
C'est le cas de Dieumerci Mbokani, qui aurait pu faire une carrière beaucoup moins importante si les décideurs avaient tenus compte de la personnalité du joueur.
"Le vestiaire le contrôlait"
"Si on analyse trop, Mbokani n'aurait peut-être jamais eu de club, façon de parler. Au niveau du football tu le prends toujours mais il faut savoir gérer ce genre de profils. Il y a eu pleins d'incidents dans d'autres clubs mais ça n'a pas été le cas à Anderlecht car il a été entouré pour cacher certains dérapages", explique David Steegen, l'ancien responsable de la communication d'Anderlecht, dans le podcast "Libero" de Stephan Streker.
Avant de poursuivre : "Il y avait aussi un vestiaire qui le contrôlait socialement et qui le corrigeait quand il allait trop loin. Il y avait des Proto et des Gillet qui le rappelait à l'ordre en lui disant de se calmer et de s'entrainer plus car c'était ilmportant."
De son côté, Guillaume Gautier précise : "La relation que Mbokani avait avec Bölöni à l'Antwerp, où il ne s'entrainait pas - il montait sur le terrain puis avait un peu mal et allait aux soins - mais où il jouait et marquait le weelend n'a plus été possible avec Ivan Leko."
Et Stephan Streker de conclure sur une anecdote : "Le RWDM a voulu embrigader Mbokani quand il était en deuxième division mais il avait mis une condition, ne s'entrainer qu'une seule fois par semaine. Le club a dit 'non' et il a fini par signer à Beveren, qui a terminé à un point du RWDM."