René Weiler a ramené le titre à Anderlecht après trois saisons de disette. Le Suisse avait remis de l'ordre dans le vestiaire des Mauves, n'hésitant pas à écarter des joueurs qui ne se fondaient pas dans son système de jeu ou dont il estimait la mentalité problématique. Plusieurs membres du noyau bruxellois ont ainsi été versés dans le noyau B ou ont dû aller chercher leur bonheur ailleurs, d'autres ont préféré prendre leur mal en patience et revivent depuis le départ de l'entraineur helvétique.
Massimo Bruno retrouve peu à peu ses sensations ces dernières semaines. Auteur de trois passes décisives face à Courtrai, le médian des Mauves espère que sa saison est enfin lancée et que l'épisode Weiler n'est plus qu'un mauvais souvenir pour lui. "J’étais revenu au Sporting avec une envie folle de me relancer mais René Weiler m’a directement descendu. Il m’a pris pour un autre gars que celui que j’étais réellement. Mon moral en a pris un fameux coup. Il m’a donné ma chance lorsqu’il s’est rendu compte que j’étais un bosseur mais je n’ai jamais eu autant de crédit que d’autres" a-t-il expliqué dans Vers l'Avenir.
Il espère maintenant que sa saison saison est enfin lancée et que ceci permettra à sa carrière de suivre à nouveau une trajectoire ascendante. "Tout le monde ne peut pas connaître une carrière parfaite. En enchaînant les matches, peut-être redeviendrai-je un jour plus fort qu’à mes débuts à Anderlecht, qui sait?" a-t-il conclu.