Lorsqu'il est arrivé à la tête d'Anderlecht, René Weiler s'est rapidement fait une idée de certains joueurs. Si certains ont préféré abandonner, d'autres ont travaillé d'arrache-pied pour lui prouver qu'il avait tort. Pari réussi.
Face à un Lukasz Teodorczyk en forme étincelante, Hamdi Harbaoui avait peu de chance de s'imposer à Anderlecht la saison passée. Très vite, le Tunisien est apparu comme excédentaire au Sporting. Et René Weiler lui avait bien fait sentir. Prêté à Charleroi pendant six mois, l'attaquant de 32 ans est revenu le coup entre les dents. D'abord écarté, il a finalement réintégré le noyau A des Mauves.
"Weiler ne croyait pas en moi, je l'avais déjà compris quelques mois plus tôt. Je trouve que je ne méritais pas d'être mis de côté, je n'avais tué personne, je demandais juste à pouvoir m'entraîner de manière correcte. Mais j'ai réussi à convaincre Weiler. Et à l'obliger à me garder. C'est ma plus grande victoire à Anderlecht", a avoué Harbaoui dans Het Laatste Nieuws.
Le vote: Harbaoui va-t-il finir par passer devant Teodorczyk ?