Un étalement de la dette jusqu'à fin 2026, et des engagements du club, dont les loyers redevables pour l'occupation du stade Matmut Atlantique, va permettre de sauver les Girondins de Bordeaux de la liquidation judiciaire, expliquent les médias français, dont L'Equipe (https://cutt.ly/qLpQAt1).
Une mesure que les députés des 28 communes de la Métropole de Bordeaux ont votée à une quasi-unanimité: 101 voix pour et 3 contre.
"Si on ne met pas d'argent pour sauver le club, on perdra tout celui qu'on a investi. S'il y avait une liquidation, notre créance de 15 millions d'euros aujourd'hui, c'est zéro demain", a plaidé Alain Anziani, le président (PS) de la métropole, qui a également tenu à rappeler les "200 à 300 personnes" susceptibles de perdre leur emploi, pour convaincre les membres de l'Assemblée.
Une faillite des Girondins de Bordeaux impacterait en effet sérieusement la Métropole qui a donc décidé de réagir.
Même si l'on s'en doute, cela va provoquer bien des débats pour le moins contrastés (https://cutt.ly/XLpEgim). Et pas seulement du côté de Bordeaux...
LIGUE 2 OU LE NATIONAL ?
Après avoir été relégués sportivement en Ligue 2 à la suite d’une saison chaotique, les Bordelais pourraient carrément quitter le milieu du football professionnel.
La commission d'appel de la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG) de la Fédération française (FFF) a en effet confirmé la relégation administrative du club en National 1, la D3 française de football.
Une situation complexe pour les Girondins, qui tenteront, par différents recours, de se maintenir en deuxième division.
On verra bien si l'optimisme affiché par l'actionnaire Gérard Lopez, qui se déclare convaincu de la réussite de l'opération, se confirmera...