Pascale Van Damme, présidente de l'Union belge de football, est bien partie pour obtenir un siège au Conseil de la FIFA. Elle est la seule candidate féminine pour un poste obligatoirement occupé par une femme, ce qui rend son élection quasi certaine lors du Congrès de l’UEFA.
Avant 2016, cet organe était connu sous le nom de Comité Exécutif et détenait tous les pouvoirs de décision, y compris l’attribution des Coupes du monde. Après plusieurs scandales, la FIFA l’a transformé en un organe non exécutif chargé de la vision à long terme du football mondial.
La Belgique n’a plus eu de représentant politique à la FIFA depuis 2017, avec Michel D'Hooghe. Van Damme pourrait donc redonner au pays un rôle stratégique au sein de l’organisation. Son réseau s’est renforcé grâce à son implication dans la candidature conjointe de la Belgique, des Pays-Bas et de l’Allemagne pour le Mondial féminin 2027, finalement attribué au Brésil.
Pascale Van Damme veut développer des synergies
Dirigeante expérimentée et reconnue pour son esprit de collaboration, Van Damme souhaite utiliser son influence pour renforcer la position du football belge et favoriser les échanges entre fédérations. Elle parle de développer des "synergies", en mettant en place des collaborations et des échanges de bonnes pratiques.
"Cette opportunité permettrait de représenter les intérêts du football belge au plus haut niveau", a-t-elle déclaré à Het Laatste Nieuws. Son élection confirmerait l’ambition de la Belgique de retrouver un rôle décisionnel au sein de la FIFA.