Teuma y avoue entre autres qu'être champion en D1B sans avoir remporté le derby de samedi contre le RWDM (2-1) aurait manqué de saveur, et évoque la fête forcément altérée par les restrictions covid, avec une discrète pointe de regret.
"On a respecté les règles sanitaires, on est resté dans le vestiaire entre nous, à boire des bières et un peu de champagne, jusqu’à ce qu’il soit l’heure de rentrer. Il y a un couvre-feu à respecter, du coup la fête a été assez courte. Mais ce n’est que partie remise. On se retrouvera avec les supporters quand on pourra. C’est frustrant, mais bon, on applique les règles, et on retient le positif..."
"Oui, c'est une revanche !"
"'Bien sûr que c’est une belle revanche, par rapport à Sochaux (où il avait été jugé trop petit, ndlr)", déclare également Teuma, "mais aussi sur toutes les personnes qui ne croyaient pas en moi. Il y a deux ans, quand j’ai signé en D2 belge, beaucoup pensaient que je faisais le mauvais choix".
"Marre de perdre tous les week-ends"
"J’étais super heureux de monter avec le Red Star, mais une fois en Ligue 2, je vivais mal le fait de perdre tous les week-ends. C’était difficile mentalement. Le Red Star ne voulait pas que je parte dans un autre club de la série, donc j’ai eu l’opportunité de rejoindre l’Union, un club avec un beau projet et beaucoup d’ambition. Je voulais changer d’air, et à l’heure actuelle, c’est l’un de mes meilleurs choix de carrière. Après deux jours à m’entraîner avec ce groupe, dans ces infrastructures, j’ai compris que je ne m’étais pas trompé..."
Un rêve
"J'avais toujours rêvé de soulever un jour un trophée comme capitaine, avec toute une équipe derrière moi. Dommage qu'il n'y avait pas de supporters, mais cela reste quand même incroyable".
"Franchement, c’était un pur régal."
"Je sais que mon nom sera gravé sur le mur de l’Union. Je serai encore là, même cinquante ans après !"