On se demande parfois les clubs belges éprouvent des difficultés à conserver leurs joueurs, même si ceux-ci sont de niveau très moyen. La réponse est simple: malgré l'avertissement de l'UEFA, qui estime que les clubs belges dépensent trop, la Jupiler Pro League ne figure pas dans le top 10 des championnats les plus rémunérateurs du monde, établi par le portail Sportingpedia. La concurrence est donc énorme.
Sans surprise, c'est la Premier League qui affiche le total de salaires le plus élevés. Ses clubs dépensent 2,272 milliards d'euros par an. C'est le double de l'ensemble des clubs de Liga espagnole (1,140). Viennent ensuite les clubs de Serie A (1,062). Même la Bundesliga (963 millions) dépense désormais moins que la Saudi Pro League (1,015 milliard). Derrière ce top 5, le trou avec la Ligue 1 française (675 millions) est gigantesque. La Super Lig turque a fortement réduit ses coûts salariaux (483 millions) mais elle reste loin devant la MLS et son salary cap (271 millions), le Portugal (215 millions) et l'Eredivisie hollandaise (204 millions).
Si on s'intéresse au salaire moyen, il se confirme que l'Arabie Saoudite constitue une vraie menace même pour les meilleurs clubs européens puisque elle arrive en tête avec 6,27 millions par an et par joueur. C'est 50 % de plus que le salaire moyen en Premier League mais c'est surtout dû au salaire de Cristiano Ronaldo, qui touche à lui seul 20 % de l'ensemble des revenus. Contrairement à la MLS qui peut se permettre un gros coup de temps en temps comme Lionel Messi (4 % de l'ensemble des revenus) mais qui ferme la marche en terme de salaire médian avec 330.000 euros par an. Toujours à cause de ce fameux salary cap.