La France et la Croatie se retrouvent pour ce qu'on appelle abusivement une revanche de la finale de la Coupe du Monde. C'est l'occasion en tout cas de retrouver des Croates, qui ont réussi en France. A Marseille, il y a eu Josip Skoblar, Alen Boksic, Tomislav Ivic et Vedran Runje.
Runje a débarqué à l'OM en provenance du Standard en 2001. Il y est resté deux ans et a atteint un tel degré de popularité que lorsque l'OM a fait revenir Fabien Barthez, qui faisait banquette à Manchester, les supporters ont déployé une banderole "On ne veut pas Barthez, on veut Runje".
"Après avoir entraîné les gardiens de Hajduk Split, j'ai été approché par mon ami Luciano D'Onofrio que je connais depuis plus de vingt ans, depuis l'époque du Standard plus précisément. Il m'a demandé de venir l'aider à l'Antwerp, qui remontait en D1. J'ai donc travaillé d'abord avec Lazslo Bölöni, puis maintenant avec Ivan Leko, un jeune entraîneur croate, déjà champion avec Bruges", a raconté Runje à
La Provence.
"Le club revient de très loin, il a passé l'essentiel des années 2000 en deuxième division, il est remonté en 2017 et il révèle son potentiel. Le projet est beau, il y a du public, la ville est grande, un nouveau stade est en construction. Et nous venons de nous qualifier pour l'Europa League Europa en gagnant la Coupe de Belgique. Un club est au-dessus du lot, le club Bruges. Anderlecht, le plus grand club de l'histoire belge, est un peu en dessous, comme le Standard, la Jupiler League n'est pas du niveau de la Ligue 1, mais il y a tout de même des pépites qui en sortent, comme Osimhen, David, Doku qui vient de signer à Rennes. Ça reste intéressant à suivre."
A LIRE AUSSI: