L'ancien journaliste de TF1 et de Canal Plus Michel Denisot, président du Paris Saint-Germain (et auparavant de Châteauroux) de 1991 à 1998, a été humilié jeudi par l'ex-patron de l'Olympique de Marseille Vincent Labrune lors de l'élection du nouveau président de la Ligue de football professionnel (LFP), appelé à prendre la succession de Nathalie Boy de la Tour, qui ne se représentait pas.
"Il n'a pas vu venir ce revers qui constitue pour lui une sacrée gifle", a commenté un président de Ligue1.
Outsider au départ, Vincent Labrune, poussé par plusieurs clubs de Ligue 1 (Montpellier, Lorient, Nantes, Reims, Nice notamment tous élus au sein du nouveau conseil d'administration de l'instance) qui ne voulaient pas d'un candidat choisi par le PSG, Lyon et la Fédération française de football (FFF), a inversé la donne.
A tel point que Labrune a obtenu 15 voix contre 10 à Denisot au Conseil d'administration, mais seulement 48% des suffrages de l'assemblée générale de la Ligue. Cela ne remettait pas sa victoire en cause, mais souligne les divergences de vue au sein de la famille du foot français.
En attendant la première conséquence de l'élection de l'ancien conseiller de Robert Louis-Dreyfus, c'est la démission du directeur général de la Ligue Didier Quillot, en poste depuis 2016, qu'il ne sera pas facile de remplacer.