Revoici Jonathan Legear. A 32 ans, il a rompu le contrat qui le liait à Adana Demirspor (D2 turque) et il est libre.
"J’ai plusieurs contacts avec des équipes de la deuxième moitié de tableau de l’élite et avec des formations de D1B mais je prends mon temps", dit-il dans L'Avenir. "Je ne suis pas fini! L’Antwerp prouve que les joueurs plus âgés peuvent encore rendre de fameux services. Mais je suis réaliste. Avant de viser plus haut et de revendiquer quoi que ce soit, je devrai refaire mes preuves dans un club de la colonne de droite. J’ai plusieurs possibilités, je devrai faire le bon choix. Je privilégierai un projet sur le long terme au sein d’un club où je pourrai me reconvertir. J’en ai marre de bouger. Je veux penser à mon après-carrière."
Alors que tout allait beaucoup mieux pour lui en Belgique et qu'il semblait avoir enfin trouvé la stabilité à St-Trond (9 buts ent 8 assists), il avait opté pour un nouveau défi à l'étranger mais les choses ont mal tourné. "L'entraineur n'a jamais vraiment compté sur moi alors que je présentais les meilleurs tests physiques du noyau. Le président voulait que je reste mais il a été très correct, il a compris que pour ma famille et pour la fin de ma carrière, il était préférable que je rentre en Belgique. Il me restait deux ans de contrat, mais nous avons trouvé un accord pour que le club ne me paie qu’une seule année."
Reste à voir combien de temps il lui faudra pour revenir dans le coup. "Je suis comme Vincent Kompany: je retrouve très vite le rythme des matches. Cela m’a toujours sauvé."