Waasland-Beveren n'a pas encore eu le temps de consulter dans son intégralité, le dossier du comité d'enquête de l'Union royale belge de football (URBSFA), qui lui a été communiqué. Il se déclare néanmoins particulièrement choqué d'être soupçonné d'avoir falsifié un match en fin de championnat la saison dernière.
"Vous ne pouvez pas être puni pour quelque chose auquel vous n'avez pas coopéré", a ainsi déclaré mardi le porte-parole du club waeslandien Martijn De Jonge, à l'agence Belga.
L'Union belge, qui a par ailleurs classé sans suite, le dossier relatif au match Eupen - Mouscron (4-0), poursuit en revanche treize personnes, des dirigeants de clubs et des agents, suite à des faits éventuels de falsification lors du match FC Malines - Waasland-Beveren (2-0), apparus au cours de l'enquête qui est à présent clôturée. Ce qui suprend fortement du côté du Freethiel.
"Nous sommes terriblement effrayés" d'être soupçonnés de falsification de matches, alors que nous ne sommes en rien impliqués dans cette histoire", a en effet réagi le club. "On ne peut pas être puni pour quelque chose auquel on n'a pas coopéré..."
En attendant Waasland-Beveren va examiner dans le détail les accusations portées à son encontre, et "bien préparer la défense qu'il va leur opposer dans un cadre juridique..."