En 2000, Abbas Bayat a repris Charleroi et avait dû faire face à une situation compliquée. En 2010, il a viré Mogi et a même déposé plainte pour faux et usage de faux contre lui au nom du Sporting Charleroi. Plainte que Mehdi a laissé tomber une fois qu'il est arrivé à la tête du club.
"Le football est un milieu corrodé et oxydé. Pour ne pas dire corrompu. Je m’en suis très rapidement rendu compte lorsque j’ai repris le Sporting. Déjà à la base, on m’avait caché certaines réalités, que j’ai découvertes en ouvrant les placards. Je m’étais dit qu’en ajoutant 2,5 millions aux 750.000 euros correspondant au rachat, le club devait pouvoir fonctionner. Au total, mes actionnaires et moi y avons injecté deux fois plus", a raconté Abbas Bayat à La Meuse. "J’ai découvert par la suite que le reste était à l’avenant. Du simple scout au très haut dirigeant de club, en passant par des entraîneurs et bien entendu des agents."
"J’ai constaté depuis longtemps qu’il perdait les pédales. Le fait qu’il ait passé les examens pour l’obtention d’une licence d’agent alors qu’il était encore en activité comme manager général, en dit long. C’est quelqu'un qui a pour but la réussite par l’argent et le pouvoir. Quitte, parfois à faire n’importe quoi, visiblement. Ce qui regarde désormais la justice. Je préfère clore le sujet. Je n’ai plus de contacts avec lui depuis huit ans."
Le vote: Abbas Bayat avait-il vu clair à ce sujet?