Le dernier tatouage de l'attaquant anglais Raheem Sterling représente un fusil d'assaut sur son mollet droit, un dessin qui passe mal et pour lequel il a tenté de plaider sa bonne foi, à quelques semaines du début de la Coupe du Monde en Russie.
L'attaquant de Manchester City a posté une photo sur les réseaux sociaux où on le voit s'entraîner pour le Mondial avec ses partenaires de l'équipe d'Angleterre, son nouveau tatouage clairement visible.
Ce dessin de fusil M16 est très mal passé auprès de nombreux fans, comme Lucy Cope, fondatrice de l'association des "Mères contre les armes" après que son fils Damian ait été tué par balles en juillet 2012 dans le centre de Londres. Elle juge ce tatouage de Sterling "totalement inacceptable".
"On demande qu'il se fasse retirer le tatouage au laser ou qu'il le recouvre avec un dessin différent", a-t-elle demandé, citée par le quotidien populaire The Sun. "S'il refuse, il devra être exclu de l'équipe d'Angleterre. Il se doit d'être un modèle mais choisit de rendre les armes glamour", regrette la mère de famille.
Le joueur de 23 ans a cependant souligné que son tatouage avait "un sens plus profond", dans un message sur Instagram: "Quand j'avais deux ans, mon père a été tué par balles et je me suis fait la promesse que jamais je ne toucherais une arme de toute ma vie. Je tire du pied droit, donc il a un sens plus profond et le dessin n'est pas terminé".
Pour tenter d'éteindre la controverse et pour éviter que ce sujet devienne un sujet de distraction pour la sélection anglaise, si près de la Coupe du monde, la Fédération anglaise (FA) est venue au secours de Sterling : "Nous soutenons tous Raheem Sterling et admettons l'honnête et sincère explication qu'il a donnée hier soir via Instagram", a dit un porte-parole de la FA.
"Lui et le reste de l'équipe sont uniquement concentrés sur la préparation de la Coupe du monde", a-t-il ajouté.
Dans le groupe G, l'Angleterre sera opposée à la Belgique, au Panama et à la Tunisie.