Depuis son arrivée, Ricardo Sa Pinto a toujours insisté qu'il voulait que le noyau du Standard devait constituer une grande famille. Le Portugais y a mis tout son coeur pour que les réservistes soient aussi sur la brèche. Mais son cinéma n'a pas plu à tout le monde. Aux joueurs, non plus.
Comme expliquer la métamorphose de Sa Pinto? "On a fait ça de manière très constructive, pour le bien de tous, et comme c’est quelqu’un d’ouvert et d’intelligent, il a accepté et compris. Et depuis, d’ailleurs, il n’y a plus rien à dire contre lui", a insisté Jean-François Gillet à la RTBF.
"Je ne suis pas du genre à taper mon poing sur la table. Je ne crie jamais. J’essaye des dire les bonnes choses au bon moment. Notamment, à la mi-temps du dernier match à Ostende, on était menés 2-0 à la mi-temps, Courtrai était qualifié et nous on voyait arriver les play-offs 2 pour la troisième fois d’affilée. Alors, à la mi-temps, j’ai parlé, calmement mais fermement, pour remobiliser tout le monde. Puis Poco a pris la parole, puis le coach, puis Mehdi est monté, le match a basculé, et voilà. Cette qualification pour les play-offs 1 nous a boostés pour la finale de Coupe."
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