Jonathan Lardot arbitrera la finale de la Coupe de Belgique entre Genk et le Standard. Il est liégeois mais l'Union belge a estimé que ce n'était pas un critère pour l'écarter du match le plus important de l'année.
Fils d'un ex-arbitre de provinciale, Lardot explique au micro de la RTBF qui il est et ce qui l'énerve. "Je suis assez calme de nature, mais je suis conscient qu’une finale n’est pas un match comme un autre. Dans mon arbitrage, je dois tenir compte des émotions du public et des joueurs vu l’importance de l’enjeu. Pour cela, j’aime dialoguer avec les joueurs : répondre avec un sourire ou une petite blague, comme je le fais souvent, peut désamorcer une situation tendue. Je préfère cela aux cartons : d’ailleurs, je déteste donner des cartes… Avec les coaches, c’est pareil : je suis tolérant… jusqu’à une certaine limite : leur boulot est de coacher leurs joueurs, pas les arbitres. Oui, les coaches qui mettent de l’huile sur le feu me lassent. Michel Preud’homme était comme ça : charmant avant et après les matches, incontrôlable pendant."
Ricardo Sá Pinto est prévenu mais Lardot promet aussi de ne pas focaliser sur lui. "Il faut toujours partir d’une page blanche : toujours juger les faits et ne jamais juger un joueur sur base d’un geste commis dans un match antérieur. Comme arbitre, je n’ai pas le droit d’être rancunier."