Sofiane Hanni a quitté Anderlecht et peut donc se lâcher sans crainte d'une amende ou d'une mise à l'écart. Sur Complètement Foot, l'Algérien ne s'est pas privé de dire ses quatre vérités sur le Sporting.
"C’est normal que certains supporters soient déçus par mon départ mais c'est une belle opportunité et j'ai voulu la saisir. C'était pratiquement fait avant le match au Standard, je savais donc que c'était mon match d'adieux et je pense que ça s'est bien passé: j'ai laissé une bonne trace. J'ai joué tout le match en tant qu'Anderlechtois, sans penser à mes soucis, comme Herman et le président me l'avaient demandé car j'ai toujours été professionnel et je devais partir par la grande porte. Je leur avais donné ma parole. J'étais déçu de ne pas avoir gagné mais super content de partir sur un triplé à Sclessin."
Il faut dire que ses relations avec les supporters étaient plutôt tendues. "Ce n'est pas évident d'être capitaine et de se faire siffler par son propre public. C'est vrai que les résultats n'étaient pas très bons donc en général, c'est le coach ou le capitaine qui prennent en premier. C'est surtout décevant pour ma famille qui n'osait même plus venir. Pour le reste, c'est un apprentissage. J'aurais aimé que ça se passe autrement mais c'est comme ça. Ce qu'il fallait, c'était ne pas se laisser abattre, se battre chaque jour pour Anderlecht."
"Je ne sais pas si, sans ça, je serais parti. Le déclic, c'est quand au dernier match de 2017, contre Gand, j'ai été sifflé avant même que le match commence. Là, je me suis dit que ce serait très dur. Je me suis mis à écouter les propositions. J'avais du mal à comprendre car, la saison passée, j'avais fait beaucoup pour l'équipe. J'avais mis 10 buts et délivré 15 assists mais on ne m'acclamait pas. Le public choisit parfois ses joueurs."