Au Standard, depuis le départ de 777 Partners, la situation ne s'est pas particulièrement améliorée.
Alors que le processus de revente est en cours, celui-ci a pris un coup, particulièrement après les révélations du tribunal de Salt Lake City, qui a constitué un dossier de 398 pages à charge de l'assureur américain.
Pousser A-Cap dehors ?
A-Cap qui pourrait ne pas être en mesure d'assurer l'avenir des clubs dont il a encore la gestion, dont le Standard. En Italie, la Gazzetta dello Sport explique que c'est l'apport de liquidités du nouveau conseil d'administration qui a permis au plus ancien club d'Italie de se sauver.
C'est l'administrateur délégué, Andres Blazquez, qui a réalisé l'opération décisive. Soutenu par l'ensemble du conseil d'administration, il a fait en sorte qu'A-Cap sorte du Genoa en délibérant unilatéralement une augmentation de capital sans qu'elle ait été préalablement souscrite par les actionnaires, l'ouvrant ainsi à des tiers.
Devant les tribunaux
Et c'est là qu'intervient Sucu avec l'injection de 40 millions d'euros en liquide, faisant ainsi de lui le nouveau propriétaire du Rossoblu sans avoir à payer quoi que ce soit à l'ancien propriétaire A-Cap. Une procédure qui se définit techniquement comme une dilution, puisque l'actionnaire d'origine n'a pas vendu ses actions, mais a tout de même vu son pourcentage de capital se réduire.
Évidemment, se voyant retirer un actif de grande valeur, utile pour commencer à rembourser les prêts garantis à 777 Partners, et non remboursés, A-Cap a intenté un procès devant les tribunaux civils de Gênes contre Sucu pour le contrôle du Genoa, avec une décision attendue le 20 mai de cette année.
Pour le Standard, l'exemple italien va donc devoir servir de leçon pour éviter un drame qui semblait évité mais qui pourrait finalement redevenir une réalité. La procédure de revente risque en tout cas de ne pas être bouclée rapidement.