Pour Domenico Tedesco, les choses avaient bien commencé avec les Diables rouges mais la romance n'aura pas duré longtemps.
Après un Euro décevant et une Ligue des Nations qui l'aura été tout autant, décision a été prise de se séparer de l'Italo-Allemand. Et de le remplacer par un autre sélectionneur qui n'est pas belge, Rudi Garcia.
"Il devra apprendre vite"
Marc Wilmots reste donc à l'heure actuelle le dernier Belge à avoir diriger les Diables rouges. L'ancien sélectionneur qui a donné son avis sur le nouveau sur le plateau de 'La Tribune'.
"Il a 60 ans, il a vécu beaucoup de choses. Maintenant, le rôle d’entraîneur et de sélectionneur ce n’est pas du tout la même chose. Ce sera tout nouveau pour lui. Il devra apprendre vite parce qu’on n’a pas le temps. Il communique très bien, j’espère qu’il ne va pas nous 'enfumer'", déclarait Willie avec sa franchise actuelle.
"Honnêteté et droiture"
Un ancien sélectionneur qui est également conscient des pièges qui peuvent se présenter en Belgique : "Attention aux susceptibilités entre la presse flamande, la presse francophone. Si tu ne joues pas le jeu, on t’attaque et on te 'tue'. S’il reste droit, les joueurs vont être derrière lui. Les joueurs demandent de l’honnêteté et de la droiture."
Pour Wilmots, un des points positifs dans le profil de Rudi Garcia est son côté formateur, qui lui permettra de lancer définitivement la nouvelle génération, en gérant la transition avec la précédente même si Tedesco a déjà commencé le travail à sa façon.
"Il a le côté formateur des entraîneurs français. C’est un nouveau défi pour lui. En club, il a fait le tour. Maintenant, il est à la tête d’une équipe nationale et pas n’importe laquelle. Il a certainement jugé qu’il y avait de la qualité. Laissons-lui sa chance et espérons qu’on aura des résultats", déclare Wilmots.