C'est désormais officiel, Rudi Garcia est le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale. Un choix qui continue de faire parler.
Du côté des journalistes, si certains sont assez clairs quant à ce qu'ils pensent, d'autres préfèrent attendre de voir ce que le Français fera sur le terrain. C'est notamment le cas de Marc Delire, pourtant habitué des avis tranchés.
"Dire tout et son contraire"
"Tu peux dire tout et son contraire et les arguments seront valables de part et d'autre. En regardant sa carrière, le personnage est assez clivant. Du côté des journalistes français on est assez unanimes, la Belgique s'est fait avoir", déclare-t-il ainsi pour Sudinfo.
Et Delire d'expliquer que Garcia n'était pas le premier choix du nouveau directeur sportif : "Quand Martinez est arrivé il n'avait qu'une Coupe d'Angleterre, quand Tedesco est arrivé il n'avait qu'une Coupe d'Allemagne. Rudi Garcia n'était pas le premier choix, très loin de là. Je vous dis que Michel Preud'homme était le premier choix de Vincent Mannaert."
"C'était le premier choix de Mannaert"
"Preud'homme n'avait plus que son contrat à signer et il était le sélectionneur national. Il a refusé pour des arguments d'ordre privé qui le regardent et je pense qu'il regrettera un jour de ne pas avoir été au bout de ses idées professionnelles", déclare Delire.
"On a dit que Kompany était le septième choix du Bayern Munich. Vous avez vu ce qu'il fait le septième choix ? On a dit qu'il allait se faire virer en raison de la défaite face à Feyenoord mais il faut regarder la réalité des chiffres", conclut le journaliste sur le sujet.
Pour Garcia, il va donc falloir faire ses preuves notamment en mars lors des deux rencontres de Ligue des Nations. Il faudra notamment convaincre la presse néerlandophone, dont on dit qu'elle l'attend au tournant en raison du fait qu'il ne parle qu'une des langues nationales.