Si la fédération palestinienne (PFA) rêve de voir son homologue israélienne, l'IFA, suspendue par la FIFA, la fédération internationale, elle ne doit se faire aucune illusion à ce sujet, selon Etienne Moatti (L'Équipe).
"De source proche du dossier", écrit-il en effet (https://tinyurl.com/3naphm5y), "il ne faut pas s’attendre à des décisions spectaculaires, comme la suspension de la Fédération israélienne. Ou une mise à l’écart des sélections nationales israéliennes, comme l’ont vécu les Russes après l’invasion del’Ukraine en février 2022".
"La FIFA n'a d'ailleurs jamais pris aucune décision forte contre Israël, même sous la présidence de Sepp Blatter (1918-2015), plutôt sympathisant de la cause palestinienne...", rappelle-t-il
On rappellera aussi qu'Israël est l'un des trois adversaires de la Belgique dans le Groupe 2 de la Ligue des Nations A, et affronte la France ce jeudi (20h45) à Budapest (Israël - Belgique, ce sera le 17 novembre.
Deux plaintes devraient toutefois partiellement aboutir, mais en fin de saison
La fédération palestinienne a saisi la FIFA de deux plaintes contre la fédération israélienne, lors de son dernier congrès, le 17 mai à Bangkok.
Des débordements antipalestiniens dans plusieurs stades israéliens (banderoles,chants…) ne seraient en effet pas réprimés. Et plusieurs clubs localisés dans des territoires qui selon les Nations-Unies n'appartiennent pas à Israël, évoluent pourtant dans ses championnats sans autorisation, comme l'exige le règlement de la FIFA.
Cardiff City participe par exemple au Championship anglais avec l'assentiment de la Fédération galloise.
Réuni le 3 octobre, le Conseil de la FIFA a examiné... les conclusions d'un rapport d'experts auxquels les faits incriminés avaient été soumis.
On vous passe les détails mais au final, et ce n'est pas pour tout de suite, des sanctions sans grandes conséquences devraient être prises par la commission de discipline qui est la plus habilitée à juger les faits concernant les débordements, selon les experts.
Le probable appel palestinien retardera encore plus la décision finale
Et les clubs d'importance très relative, il faut bien l'avouer, qui seraient en territoire occupé, pourraient être contraints de renoncer à jouer en Israël, par la commission qui traite de la gouvernance.
Les décisions ne tomberont cependant que vers la fin de la saison.
Et comme elles risquent de fortement la décevoir, la fédération palestinienne interjettera probablement appel.
Ce qui retardera encore un peu plus le verdict final, et son éventuelle application.
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