À Anderlecht, même si on ne prononce pas le mot crise, la situation n'est pas des plus simples. Mais il y a tout de même pas mal de choses qui ne vont pas.
Brian Riemer, qui n'a jamais réussi à proposer un jeu attrayant, a fini par être remercié et c'est pour le moment David Hubert qui occupe le poste d'entraineur ad interim, au moins jusqu'à la prochaine pause internationale, probablement.
Pas une excuse
Si le coach danois refusait de se servir de cet élément comme excuse, il avait comme beaucoup de monde signalé l'état assez désastreux du terrain, indigne d'un club comme Anderlecht et pour lequel un remplacement n'est pas prévu tout de suite.
Depuis plusieurs saisons, le problème revient et le remplacement total du gazon a déjà été effectué à plusieurs reprises. Un investissement particulièrement important, qui s'élève à 1 million d'euros.
Un investissement important
Si ce sera de nouveau fait dans un futur proche, en attendant des solutions pour réparer ce qui peut l'être sont cherchées. Parmi celles-ci il y a le fait de filtrer l'eau de Bruxelles, qui serait en partie responsable de l'état de la pelouse. Des spécialistes des gazons de Premier League ont également été appelé à la rescousse pour apporter leur expertise.
On se souviendra que le weekend dernier, le gardien de Charleroi Mohamed Koné avait déclaré : "On ne voit pas des terrains pareils en Ligue 2 française." Et évidemment personne n'a attendu sa déclaration pour se rendre compte de l'ampleur des dégâts.
Chaque tacle ou parfois passe trop appuyée voit des mottes de terre se détacher. La météo estivale n'aurait pas aidé et depuis le début de la saison, les jardiniers font tout ce qu'ils peuvent pour proposer aux joueurs le meilleur terrain de jeu possible avec ce qu'ils ont à disposition.