La semaine dernière, Wouter Vrancken surprenait tout le monde en annonçant qu'il allait quitter Genk.
Possédant un contrat de longue durée avec les Limbourgeois, le coach souhaitait relever un nouveau défi en rejoignant Gand. Si son départ était officiellement acté par Genk, c'est désormais celui de Vanhaezebrouck de Gand qui l'est.
"Que vous soyez heureux"
Le coach s'est adressé aux supporters dans un long communiqué. "Chers Buffalos, mon plus grand objectif en tant qu'entraîneur n'est pas de remporter des succès, de proposer un football offensif attrayant, de faire progresser les joueurs, de lancer des jeunes, de mettre en place un excellent staff ou de professionnaliser le département sportif. Mon plus grand objectif a toujours été de faire en sorte que vous, les supporters, soyez heureux", dit-il.
Revenant sur le fait que Gand a remporté chacun des trophées possibles en Belgique et a brillé sur la scène européenne, Vanhaezebrouck a fait le point sur son deuxième passage au sein du club.
"Mon deuxième passage a demandé beaucoup d'énergie à tout le monde. Moi aussi. La tâche était beaucoup plus ardue que lors de mon premier passage. Il y avait beaucoup de choses à régler et puis il y a eu les années de covid sans supporters. Malgré tout, nous avons réussi à décrocher chaque année un ticket pour l'Europe. Nous avons également remporté la Coupe de Belgique en battant le Club de Bruges et Anderlecht. Je pensais que nous étions enfin revenus au sommet cette saison et que nous pouvions à nouveau prétendre aux plus hautes récompenses, mais cela s'est avéré être une erreur d'appréciation. Cela a été dur pour moi, pour mon équipe et pour les joueurs, et il en a été de même pour les supporters", explique Vanhaezebrouck.
Il poursuit en annonçant que son aventure se termine mais sans désaccord avec la direction, comme cela a pu être évoqué. La décision a été prise, en concertation avec Sam Baro, après une discussion.
"Je voudrais conclure en remerciant tout le monde pour les sept années que j'ai passées à la Gantoise. Dans le football professionnel, il n'est pas évident qu'un entraîneur puisse rester plus longtemps, mais sept ans, c'est quand même très bien. Je pense avoir prouvé, tant à Courtrai qu'à Gand, que c'est possible s'il y a une bonne collaboration entre toutes les sections du club et si l'entraîneur se sent lié à son club", dit encore Vanhaezebrouck, qui n'a pas manqué de remercier Ivan De Witte.