On ne sait toujours pas avec certitude pour quelle condamnation l'ancien gardien de but du Standard et des Diables Rouges Gilbert Bodart (12 sélections), 61 ans, n'a pas pu rentrer chez lui (il n'aurait toutefois plus de domicile fixe) à sa sortie de l'hôpital, mardi matin, après une tentative avortée (simulée ?) de suicide dans les eaux de la Meuse à Huy.
La police n’a fait alors qu’exécuter un billet d’écrou qu’on n’avait jamais pu activer auparavant puisque l’intéressé, radié d’office, n’avait plus aucune adresse connue.
Mais selon toute vraisemblance, d'après Françoise De Halleux (Sudinfo), il s’agirait du dossier de menaces contre un agent immobilier (https://tinyurl.com/mpvmk4u2).
Gilbert Bodart avait écopé d'une simple peine de travail d’intérêt général pour ces faits en 2002.
Mais un deuxième procès avait suivi en raison de l'appel interjeté par le parquet, et Bodart ne s'y était pas présenté.
Une absence qui lui avait valu par défaut, la peine ferme de prison qu'il commence donc à purger, prononcée par la cour d'appel de Liège.
L'affaire ne sera pas jugée lundi
Mais avec la ferme intention d'obtenir sa libération, dès lundi, lorsque sa demande de bénéficier d'un bracelet électronique sera examinée par la même chambre.
Dans un premier temps, vu que l'examen sur le fond de cette affaire ne figure pas au menu de la séance.
"Les débats porteront uniquement sur la procédure, et examineront les raisons pour lesquelles mon client a été jugé en son absence", précise en effet l'avocat de l'icône rouche Me Laurent Winkin. "
"Ce n’est qu’ultérieurement que les débats porteront sur le fond de cette affaire, et permettront à Monsieur Bodart d’exposer ses moyens de défense".